Avant de quitter son ministère, Ségolène Royal a imposé à l’incinérateur de Passy des mesures destinées paraît-il à réduire la pollution de la vallée de l’Arve, parmi lesquelles la suppression du panache. Aucune de ces mesures ne sera efficace.
Cachez ce panache blanc que la population ne saurait voir ! En réponse aux longs épisodes de pollution aux particules fines qui ont empoisonné la vallée de l’Arve (Haute-Savoie) durant l’hiver dernier — et les hivers précédents, mais de manière moins marquée —, l’ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal avait trouvé la solution : faire disparaître le panache de l’incinérateur de Passy, accusé par une partie de la population d’être un des principaux responsables de la pollution (voir aussi notre article dans Déchets Infos n° 106).
Ségolène Royal a donc demandé au préfet de préparer un arrêté modifiant l’arrêté d’autorisation d’exploiter de l’incinérateur. Ce texte, approuvé par le CODERST (conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques), a été signé le 26 avril dernier. Il impose à l’exploitant, la société SET Mont-Blanc, filiale de Suez, de faire des « propositions » pour :
— la « mise en place de dispositifs “anti-panache” » pour « réduire l’impact visuel » de l’installation ;
— la réduction de ses émissions de poussières ; […]
— la « limitation, pendant les épisodes de pollution, des perturbations du fonctionnement de l’installation susceptibles d’augmenter les émissions atmosphériques ». […]
Toutes ces mesures étaient, à n’en pas douter, indispensable. Jugeons-en. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 115.