Les incinérateurs, parfois accusés lors des pics de pollution aux particules fines, contribuent pourtant très peu aux émissions annuelles (moins de 0,05 %). Les données disponibles ne permettent pas de supposer que leur contribution aux pics soit sensiblement plus élevée.
Ce sont des questions qui reviennent régulièrement quand une région ou une agglomération subit un pic de pollution aux particules fines : et les incinérateurs, combien de poussières émettent-ils ? Quelle est leur contribution à la pollution ? Pourquoi ne sont-ils pas mis à l’arrêt pendant les pics ?
L’épisode de pollution enregistré il y a quelques jours dans une partie de la France et notamment en Ile-de-France, en région lyonnaise et dans la vallée de l’Arve (Haute-Savoie), n’y a pas échappé. En Ile-de-France, les opposants à la reconstruction de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine en ont profité pour assortir, sur les réseaux sociaux, chacun de leurs posts du hashtag #picdepollution. Le message est clair : selon les opposants, ne pas reconstruire l’incinérateur permettrait d’éviter, ou à tout le moins d’atténuer les pics de pollution aux particules.
Dans la vallée de l’Arve, zone géographique parmi les plus polluées aux particules fines en France, une association écologiste a organisé une manifestation qui partait de l’incinérateur local, situé dans la commune de Passy, jusqu’à une aire d’autoroute destinée aux poids-lourds. L’incinérateur, à notre connaissance, n’a pas été explicitement accusé d’être responsable de la pollution, mais le message subliminal est là. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 105.