L’étude de l’ANSES de novembre 2019 souligne que les travailleurs du déchet sont fortement exposés aux risques biologiques.
Le fait d’être exposé à des particules fines renforcerait le risque de contamination, mais aussi le risque de mortalité en cas de contamination.
Les particules fines exposent les travailleurs du déchet à double risque. D’une part, selon plusieurs travaux scientifiques, elles pourraient véhiculer elles-mêmes le coronavirus (voir Déchets Infos n° 181). Mais en outre, en cas de contamination, qu’elle ait eu lieu à l’occasion de la gestion des déchets ou pour une autre cause, le fait d’être exposé de façon prolongée à des particules fines augmente de façon très importante le risque de mortalité, selon une récente étude de l’université américaine de Harvard (voir l’étude, en anglais).
Or on sait depuis des années que les travailleurs du déchet sont particulièrement exposés aux poussières, particules fines et bioaérosols, et aux risques sanitaires, notamment biologiques, qui en découlent. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 182.
