Tous les métiers sont touchés, dans le secteur privé comme dans le public. Les métiers non spécifiques à la gestion des déchets sont davantage en tension. Les attentes des salariés vis-à-vis de leur travail ont changé. Pour les mois à venir, les avis sont partagés.
Les difficultés de recrutement qui frappent actuellement plusieurs domaines économiques (bâtiment, restauration… ; voir cet article) touchent aussi la gestion des déchets. Les secteurs public et privé sont tous deux concernés, et pour à peu près tous les métiers, mais avec quelques différences ou nuances.
Le phénomène n’est pas nouveau mais selon plusieurs employeurs, il se serait aggravé ces derniers mois.
Dans le secteur privé, les entreprises disent avoir particulièrement de difficultés à recruter pour les « fonctions transversales » ou les « fonctions support », ou encore pour les métiers non spécifiques au secteur des déchets : chauffeurs routiers, conducteurs d’engins, mécaniciens pour les engins et les poids-lourds, comptables, gestionnaires de paye, commerciaux…
Pour les chauffeurs de poids-lourds, par exemple, un cadre d’un grand groupe explique qu’ils sont « volatils » car « ils savent qu’ils peuvent retrouver un travail du jour au lendemain ». Ceux qui restent en poste sont en général ceux qui ont de l’ancienneté, avec les avantages associés (meilleurs salaires…).
Les personnes travaillant dans la maintenance sont particulièrement recherchées. C’était le cas déjà depuis plusieurs années, mais la situation se serait récemment tendue davantage.
A titre d’exemple, une société publique locale (SPL) nous a indiqué que tout son personnel de maintenance avait fait l’objet d’une tentative de débauchage par un de ses prestataires privés. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 218.