Mis à jour le 26 octobre à 18 heures
Le feuilleton continue. Dernier épisode en date, le communiqué de Léko du 26 octobre, qui « s’interroge sur les déclarations unilatérales du groupe Reclay » (téléchargeable ici). Bien malin qui peut dire comment tout cela se finira… A suivre.
Mis à jour le 25 octobre à 17 heures
Dernière minute ! Reclay, maison-mère de Valorie, qui est actionnaire à hauteur de 16 % de Léko, indique qu’il souhaite que Léko continue et se dit prêt à en assurer le financement. Steve Lawson, président de Léko, indique que ce n’est pas possible si Valorie/Reclay prend la majorité du capital de Léko, et ceci en raison, selon lui, des règles de gouvernance des éco-organismes français (gouvernance obligatoirement assurée par les metteurs en marché). Un conseil d’administration de Léko devrait avoir lieu « rapidement », indique Steve Lawson.
Nous reviendrons sur ce dossier dans notre prochaine édition.
Voir le communiqué de Reclay (en anglais). Version française téléchargeable ici.
Article paru le 25 octobre à 6 heures, alors que nous ignorions le communiqué de Reclay
Il n’y aura pas de concurrent de Citéo/Eco-Emballages au 1er janvier prochain. La question de la pertinence du modèle français d’organisation des filières de REP, qui pousse de fait au monopole d’éco-organismes privés, est posée.
Léko ne sera pas le nouvel éco-organisme concurrent, même petit, de Citéo (ex-Eco-Emballages) dans la filière des emballages ménagers. Le conseil d’administration de Léko a décidé la semaine dernière de jeter l’éponge, faute de financement suffisant pour son démarrage. Il en a informé les pouvoirs publics le 19 octobre. Selon Steve Lawson, président de Léko, il manquait environ 1 M€ pour pouvoir démarrer, alors que la création et les premiers mois de fonctionnement de Léko (en particulier pour préparer et faire la demande d’agrément) ont déjà coûté pas loin de 2,8 M€.
Les discussions qui avaient eu lieu ces derniers jours avec un groupe de producteurs intéressés par une entrée au capital de Léko n’ont pas abouti, entre autres pour des questions de gouvernance, indique Steve Lawson. Un proche du dossier explique que les impétrants voulaient avoir la majorité du capital, ce que les actionnaires actuels ont refusé. Il est probable que la société Léko soit dissoute dans les prochains jours ou les prochaines semaines, puisqu’elle n’a plus vraiment de raison d’être.
L’arrivée de Léko aurait pu être le signe d’une ouverture des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) à plus de diversité et de concurrence. Sa défection, en soulignant les difficultés d’un nouvel arrivant à trouver sa place, renforce plus que jamais la situation monopolistique des éco-organismes en place, dans la filière des emballages comme dans les autres. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 124.