
La création du collectif s’inscrit dans le contexte d’une remise en cause de certaines obligations liées à la REP, par exemple dans le secteur du bois. (photo : Olivier Guichardaz)
Tous les éco-organismes sauf un ont constitué un collectif destiné à leur permettre de parler d’une seule voix, malgré des positions et des intérêts parfois divergents. Cette création s’inscrit dans le contexte d’une offensive de plusieurs éco-organismes contre leurs obligations.
Nous l’avions évoqué en octobre dernier (Déchets Infos n° 282). C’est maintenant chose faite. Les éco-organismes viennent de créer un « collectif des éco-organismes » destiné à défendre leurs intérêts communs. L’assemblée générale de constitution a eu lieu le 3 juin. Le collectif a le statut d’une association loi de 1901. La première présidente est Dominique Mignon, par ailleurs présidente d’Ecomaison, éco-organisme des filières DEA (mobilier), PMCB (bâtiment), jouets et ABJ (articles de bricolage et de jardin). Précédemment, Dominique Mignon a travaillé chez Eco-Emballages (devenu Citeo) puis a participé à la création de la filière DEEE chez Eco-systèmes (devenu Ecosystem) avant de créer Eco-mobilier (devenu Ecomaison). Elle a donc une connaissance approfondie de plusieurs filières. Le secrétaire du collectif est Arnaud Humbert-Droz, président exécutif de Valdélia, éco-organisme des filières DEA et PMCB. Le trésorier est Nicolas Defrenne, directeur général de Soren, l’éco-organisme des panneaux photovoltaïques (filière DEEE). Les mandats des membres du bureau ont une durée d’un an.
Le montant de la cotisation pour être membre est […].
La création d’un tel collectif pose la question de sa finalité. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 298.