Les opérateurs de la filière textiles souhaitent une hausse des soutiens pour faire face à la crise et pour pouvoir continuer les collectes. EcoTLC envisage de verser les soutiens en avance, mais il n’a rien dit sur leur éventuelle augmentation. Les pouvoirs publics non plus.
Les pouvoirs publics ont constitué un groupe de travail pour faire le point sur l’état de la filière des textiles, linges, chaussures (TLC) et examiner les solutions envisageables pour sortir de la crise dans laquelle elle se trouve (voir Déchets Infos n° 183). La première réunion du groupe a eu lieu jeudi 7 mai en fin de journée, en visioconférence.
Une quinzaines de personnes y ont participé : représentants du ministère de l’Ecologie, de l’éco-organisme EcoTLC, des metteurs en marché, des opérateurs de collecte et de tri, des associations de collectivités (AMF, Amorce et CNR)…
Quelques jours auparavant, EcoTLC avait envoyé un questionnaire aux acteurs de la filière pour faire un état des lieux. Comme nous l’indiquions dans notre dernière édition, la situation est critique. Les ventes de vêtements de seconde main ont été totalement arrêtées, que ce soit en boutiques en Europe, où l’on vend habituellement la « crème » (la meilleure qualité), ou à l’exportation, qui permet d’écouler le second choix (Afrique, Moyen-Orient, Asie…). Résultat : la collecte et le tri ont également été stoppés presque totalement au début du confinement, pour éviter un engorgement. 20 à 25 % des tonnages ont continué à être collectés et triés, la matière triée étant ensuite stockée. Mais cela ne peut pas durer si les ventes restent au point mort. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 184.