Une enquête judiciaire a été ouverte. Un arrêté de consignation a été signé pour plus de 5 M€, afin de couvrir les frais de transport et d’élimination. Si la consignation n’est pas payée, la société G2R Immo (ex-Regain Eco-Plast) et les éco-organismes Eco-systèmes et Ecologic seront mis à contribution.
A Meuzac, dans la Haute-Vienne, la société France Verre, filiale de la holding Briane Management, qui détient aussi la société Briane Environnement (spécialisée dans le « recyclage du verre, [de] l’acier, [des] métaux ferreux et non ferreux, du papier, des cartons, des plastiques et du bois »), a stocké « plus de 30 000 tonnes » de verre de tubes cathodiques venant de la société Regain Eco-Plast (aujourd’hui rebaptisée G2R Immo), elle-même sous-traitant de l’éco-organisme Eco-systèmes et « sous-traitant de sous-traitants » de l’autre éco-organisme Ecologic (Ecologic dit n’avoir pas eu de contrat directement avec Regain Eco-Plast).
Ce verre, qui se présente sous la forme de morceaux de quelques centimètres (et non de poudre fine, comme à Environnement Recycling), devait théoriquement être ensuite broyé plus finement pour servir de matériau de sablage. Mais les essais ont rapidement été arrêtés en raison des risques sanitaires, selon le patron de Briane, et le verre est resté sur place. Le problème est que le site ne disposait pas des autorisations nécessaires pour un tel stockage.
Selon un proche du dossier, c’est notre enquête parue il y a deux ans (voir Déchets Infos n° 122) qui a alerté la DREAL de Nouvelle Aquitaine sur ce dossier alors qu’elle pensait qu’il était réglé. […]
L’enquête complète dans Déchets Infos n° 169.