Les détenteurs de papiers et cartons, en particulier de sortes mêlées, peinent à trouver des repreneurs. La filière des papiers graphiques subit les conséquences d’une absence de garantie de reprise.
Les filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) liées aux papiers (graphiques ou d’emballage) et aux cartons — filières toutes les deux aujourd’hui pilotées par Citeo — sont en crise. En cause, les difficultés d’écoulement des matériaux collectés et triés. La situation est telle que d’aucuns plaident pour une baisse de la collecte sélective et/ou du tri, pour remédier à l’excédent de matières à recycler. Un paradoxe alors que la France vient de voter une loi destinée à favoriser notamment le recyclage.
Comme nous l’expliquions il y a quelques semaines (voir Déchets Infos n° 173), la situation est un peu différente pour les papiers et pour les cartons. Et à l’intérieur même de la filière papier, les choses se présentent différemment selon les sortes et les qualités.
Pour les cartons, les prix sont très bas mais les tonnages trouvent encore preneur grâce aux exportations.
Pour les papiers graphiques, c’est l’écoulement lui-même qui est difficile, voire impossible. […]
Pour la sorte mêlée (papiers et cartons mélangés) communément appelée « gros de magasin », « gros de collecte » ou 1.02, la situation est pire. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 178.