La mission CGEDD et du CGE, dont on attend le rapport, devrait proposer un taux moyen d’incorporation de recyclé, probablement de 20 %, variable selon les secteurs et avec des sanctions financières pour ceux qui ne le respecteraient pas. La mise en application pourrait être compliquée.
Comment faire progresser le recyclage des plastiques, alors que les plastiques recyclés ne sont pas compétitifs depuis plusieurs mois, en raison de la baisse des prix des résines vierges, elle-même due à la baisse des cours du pétrole ? La mission confiée par le ministère de l’Ecologie au CGEDD et au CGE sur ce problème (voir Déchets Infos n° 186) aurait dû théoriquement rendre son rapport la semaine dernière mais les travaux semblent avoir pris un peu de tard. Plusieurs sources indiquent que la publication du rapport ne devrait plus tarder.
Parmi les solutions envisagées par la mission, l’imposition de taux minimums d’incorporation de plastiques recyclés, ce qui permettrait de soutenir la demande en offrant aux recycleurs et aux régénérateurs une forme de garantie d’écoulement d’une quantité donnée de plastiques recyclés.
Une partie des acteurs de la filière (récupérateurs-recycleurs, régénérateurs ; voir encadré) y sont favorables, même s’ils proposent aussi d’autres mesures qui pourraient s’y ajouter : bonus-malus sur les contributions payées aux éco-organismes, aides à l’investissement pour les industriels passant au plastique recyclé, dans le cadre du dispositif Orplast, étiquetage des taux de recyclé sur les produits… Les plasturgistes disent pour leur part être opposés à des taux minimums d’incorporation. […]
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 188.