La consigne permettrait aux marques de s’assurer un approvisionnement de qualité en plastique recyclé, à coût maîtrisé et sans intermédiaire (opérateurs, collectivités). Le tout permettant, bien entendu, de « verdir » leurs boissons.
Pourquoi Danone, Nestlé Waters et Coca-Cola se sont-ils fixé des objectifs de collecte et d’incorporation de recyclé aussi ambitieux, alors que les atteindre va leur coûter très cher (pour mémoire, le coût net de la consigne telle qu’envisagée par le Collectif Boissons est de 172 M€/an, à la charge des metteurs en marché ; voir Déchets Infos n° 164) ?
Dans notre précédente édition, nous avions évoqué leur souhait de « verdir » leurs produits au risque sinon de se voir interdire de les vendre, ou de subir des baisses de ventes imposées soit par la réglementation, soit par le marché (à cause d’une image dégradée chez les consommateurs).
En fait, ce souhait est probablement présent et important, bien entendu, mais selon un fin connaisseur du secteur, c’est un peu plus subtil et complexe que cela. […]
L’enquête complète dans Déchets Infos n° 165.