L’usine de TMB-méthanisation du syndicat Organom, dans l’Ain, utilise pour la première fois une technique de « lavage » du digestat par voie humide. Intérêt : méthaniser davantage, avoir un compost très « propre » et un taux de refus de TMB plutôt bas.
Tiru et le syndicat Organom, qui traite les déchets d’une bonne moitié des habitants de l’Ain, ont inauguré le 24 juin dernier l’usine de tri mécano-biologique (TMB), méthanisation et compostage baptisée Ovade, située à Viriat, près de Bourg-en-Bresse.
D’une capacité de 66 000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles (OMR) par an (+ 7 500 tonnes de déchets utilisés comme structurant pour le compostage), elle met en œuvre, pour la première fois au monde à l’échelle industrielle, une technique de « lavage » du digestat par voie humide mise au point par la société belge OWS et baptisée Sordisep.
Tubes malaxeurs
Le début du procédé de traitement est classique. Les déchets sont reçus en fosse. Les quelques encombrants résiduels (matelas…) sont retirés au grappin. Les OMR sont introduites dans deux tubes malaxeurs (ou tubes bioréacteurs — ce qu’on appelle couramment des BRS) de 42 mètres de long et 4,25 mètres de diamètre. Le temps de séjour moyen dans les tubes est d’environ 3 jours. En sortie des tubes, les déchets passent successivement par deux trommels. Le premier […] permet d’extraire les refus à haut PCI (pouvoir calorifique inférieur). Le second […] permet d’extraire les refus à bas PCI. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 95.