L’usine du syndicat de Seine-Maritime méthanise en voie sèche et par lots, en tunnels ; un procédé inédit en France sur ordures ménagères. Intérêt : rusticité, commodité d’exploitation, et coûts d’investissement et de fonctionnement réduits.
Le Smitvad, syndicat de traitement des déchets ménagers du pays de Caux (10 intercommunalités, 122 000 habitants), a inauguré fin 2014 son usine de tri mécano-biologique (TMB) et de méthanisation de Brametot (Seine-Maritime). D’une capacité de 36 000 t/an, il s’agit de la première usine en France à mettre en œuvre la méthanisation en voie sèche discontinue (c’est-à-dire par lot) sur ordures ménagères résiduelles (elle est déjà utilisée sur des déchets agricoles).
Comme souvent avec la méthanisation, la construction de l’usine n’a pas été un long fleuve tranquille.
Initialement, le procédé choisi était celui de la société allemande Bekon, commercialisé en France par Biozis. C’est le même fournisseur qui avait été choisi par Veolia pour son projet de centre multifilière Syméo de Villers-Saint-Sépulcre, dans l’Oise (voir Déchets Infos n° 47). […]
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