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Apport volontaire : le jeu gagnant-perdant d’Eco-Emballages

L’Ademe souligne qu’« il n’existe pas un schéma de collecte ne présentant que des avantages ». Eco-Emballages est moins nuancé.

L’Ademe souligne qu’« il n’existe pas un schéma de collecte ne présentant que des avantages ». Eco-Emballages est moins nuancé.

Comme Ecofolio, Eco-Emballages plaide pour un large développement de l’apport volontaire, soi-disant pour le bien de tous. Il oublie de souligner qu’il en serait le principal bénéficiaire et que le recyclage risquerait fort d’en pâtir.

Eco-Emballages et Ecofolio le disent depuis des mois, à longueur de « posts » sur les réseaux sociaux, de communiqués, de rapports, parfois de réunions : l’avenir de la collecte sélective, son développement passeraient, selon eux, par un large développement de l’apport volontaire, voire par sa « généralisation » (dixit Eco-Emballages ; Ecofolio est plus nuancé). L’apport volontaire serait même « la solution » (sic). A quoi ? A l’augmentation des coûts, à la nécessaire évolution des centres de tri, à l’extension des consignes de tri des plastiques… Bref, à tout ou presque. Et il serait bénéfique pour tout le monde : collectivités, opérateurs, agents de collecte, environnement…

Performances
Eco-Emballages, en particulier, axe particulièrement sa communication actuelle sur ce thème. Par exemple, la quasi-totalité de ses tweets vantant les actions de telle ou telle collectivité locale fait directement ou indirectement la promotion de l’apport volontaire. En février dernier, à l’occasion d’un « speed meeting » organisé à Paris par l’Ordif (Observatoire régional des déchets d’Ile-de-France), il a consacré toute sa présentation à en vanter les mérites.
Selon Eco-Emballages, grâce à l’apport volontaire, il serait notamment possible de « maintenir les coûts » au niveau actuel tout en modernisant les centres de tri, en augmentant les tonnages collectés et triés pour tous les matériaux et en généralisant le tri de tous les plastiques partout en France. Parallèlement, les agents de collecte seraient « moins exposés aux dangers » puisqu’il n’y aurait « pas de marche arrière [des bennes] ni de collecte bilatérale ». Et « l’empreinte carbone » serait « réduite » puisqu’il y aurait « moins de kilomètres parcourus par les véhicules » de collecte. […]

L’article complet dans Déchets Infos n° 95.

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