En vogue depuis quelque temps, les broyeurs-pulpeurs réduisent le volume des biodéchets et leur coût de collecte. Mais la réglementation impose des conditions très strictes à leur usage. Si on les respecte, l’intérêt de ces machines devient très limité.
On connaissait les sécheurs de biodéchets, avec parfois des appellations alternatives (déshydrateurs, bio-sécheurs, bio-digesteurs, bio-composteurs… ; voir Déchets Infos n° 69 et n° 83). Voici les broyeurs-pulpeurs, appelés aussi éco-pulpeurs, déshydrateurs, etc. Comme les sécheurs, ils connaissent actuellement un certain succès, en particulier en raison de la réglementation sur les gros producteurs de biodéchets. Mais la façon dont ils sont utilisés est loin de toujours respecter la réglementation, ce qui peut causer des problèmes sanitaires et/ou environnementaux et faire courir un risque juridique pour les utilisateurs.
Alors que les sécheurs ont pour fonction, comme leur nom l’indique, de déshydrater les biodéchets, les broyeurs-pulpeurs font l’inverse, au moins au début : les biodéchets sont d’abord mélangés à de l’eau et broyés finement. Ensuite, une phase de filtrage est censée permettre à « l’eau » de s’évacuer par le réseau d’égout, tandis que la phase solide (la « pulpe ») est supposée être retenue pour être traitée comme des biodéchets classiques. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 91.
Voir aussi notre dossier thématique sur les biodéchets (achetable en ligne).