Aucune machine, aussi perfectionnée soit-elle, ne permet d’obtenir en 24 ou 48 heures un compost hygiénisé selon la réglementation sur les sous-produits animaux, et répondant aux critères de la norme NFU 44051.
La gestion des biodéchets obéit à la réglementation sur les sous-produits animaux (SPA) dès-lors que les biodéchets en question ne sont pas constitués exclusivement de déchets végétaux. Les biodéchets qui sont passés par une phase de préparation en cuisine ou qui reviennent de table (déchets de cuisine et de table ou DCT) sont aussi soumis à cette réglementation même s’il s’agit a priori uniquement de fruits ou de légumes. En effet, on ne peut garantir totalement qu’ils n’ont pas, à un moment, été en contact avec des produits animaux (jus de viande ou de poisson, produits laitiers, œufs…).
L’objectif de cette réglementation est d’éviter la propagation de maladies comme la « vache folle », la peste porcine ou la grippe aviaire, qui menacent la santé des consommateurs et ont coûté, ces dernières années, des centaines de millions d’euros aux États.
Les biodéchets comportant des produits animaux ou constitués de DCT relèvent de la catégorie 3 des sous-produits animaux, d’où leur nom de SPA3 (ou SPAn3). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 91.
Voir aussi notre dossier thématique sur les biodéchets (achetable en ligne).