Le tri des biodéchets des gros producteurs, imposé par la loi, se met en place avec un peu de retard sur le timing réglementaire. La collecte nécessite des moyens et une organisation adaptés. Les déconditionneurs sont souvent indispensables. Le traitement se fait par compostage ou méthanisation selon les cas.
• Une réglementation appliquée avec retard
La grande distribution est à peu près dans les temps. Les restaurateurs sont globalement très en retard. Les contrôles de l’administration manquent, selon les opérateurs.
• Collecte et précollecte : des moyens et des procédures adaptés
Bacs, caisses palettes, sacs, cuves, bennes OM classiques ou camions à caissons étanches… : les moyens varient selon les choix des opérateurs et des clients. La réglementation sur les sous-produits animaux impose par ailleurs des contraintes particulières.
• Déconditionneurs et/ou calibreurs : des passages (presque) obligés
Les produits emballés doivent être séparés de leur emballage et les gros morceaux doivent être réduits pour permettre l’hygiénisation.
• Méthanisation ou compostage : selon les déchets et les contextes
La France dispose globalement de suffisamment d’installations de traitement, mais le Sud-Est est sous-doté. Des collecteurs et des traiteurs belges concurrencent les opérateurs français grâce à leur tarif d’achat de l’électricité « verte ».
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 112.