Les produits emballés doivent être séparés de leur emballage, et les gros morceaux doivent être réduits pour permettre l’hygiénisation.
Les produits alimentaires emballés doivent évidemment passer par un déconditionneur pour séparer la matière organique des emballages. Mais les produits de la restauration peuvent aussi en avoir besoin. En effet, la réglementation sur les SPA3 impose que les biodéchets n’aient pas une taille supérieure à 12 mm afin de permettre leur bonne hygiénisation. Dans ce cas, les déconditionneurs peuvent parfois aussi servir à réduire la taille des morceaux et/ou à extraire les morceaux les plus gros.
Certains opérateurs comme Saria utilisent d’abord des déconditionneurs qui ne réduisent pas la taille des morceaux (ils sont conçus ainsi), et ensuite des « calibreurs » qui réduisent la granulométrie des biodéchets à la taille voulue.
Le principal ennemi des déconditionneurs et plus généralement de toute la filière des biodéchets est le verre. Les plastiques et les métaux ne posent pas de réel souci. Ils sont extraits sans gros problèmes par les déconditionneurs. Mais le verre, lui, risque d’être réduit en tout petit morceaux pratiquement impossibles à retirer. Il abrase et use les équipements et n’a aucun intérêt en compostage et en méthanisation. Pour s’en prémunir, les opérateurs demandent généralement aux clients de trier à part les déchets emballés dans du verre. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 112.