
La plupart des grandes et moyennes surfaces (GMS) trient leurs biodéchets. Les restaurateurs sont davantage en retard.
La grande distribution est à peu près dans les temps. Les restaurateurs sont globalement très en retard. Les contrôles de l’administration manquent, selon les opérateurs.
Ça avance, mais lentement et avec retard. Depuis le 1er janvier 2016, les structures qui produisent plus de 10 tonnes par an de biodéchets doivent les faire collecter et traiter séparément en vue d’un retour au sol, par méthanisation et/ou compostage. L’Ademe a évalué le gisement concerné à environ 1,5 Mt/an. Mais selon des opérateurs, le tri serait effectué de façon incomplète et assez inégale selon les secteurs. Pour les grandes et moyennes surfaces (GMS), environ 90 % des tonnages seraient triés, collectés et traités conformément à la loi. Dans la restauration, seulement 20 % environ des tonnages feraient l’objet d’un tri. Les quantités restantes sont donc collectées soit avec les déchets ménagers, comme déchets assimilés, soit en tant que déchets d’activités économiques (DAE) et traitées par enfouissement ou par incinération.
Pourtant, les moyens existent et les capacités sont là. « Je ne suis pas dans une position où je pourrais dire à mes clients que je croule sous les demandes et qu’il faudrait qu’ils me payent plus cher pour que je réponde à leur souhait », ironise Serge Verdier, directeur du pôle Energie de Saria Industries (filiale du Groupe allemand Rethmann), un des gros opérateurs du secteur avec sa division spécalisée Bionerval. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 112.