Pour améliorer le tri, Grenoble Alpes Métropole a renoncé à la tarification incitative, jugée trop complexe et non concluante. Mais elle applique une méthode de suivi du contenu des bacs de tri et de sensibilisation ciblée, avec des résultats encourageants.
Il n’est pas aisé d’augmenter la quantité et la qualité des déchets triés et de réduire significativement les erreurs de tri, notamment en zone urbaine. Grenoble Alpes Métropole s’y essaye avec ce qu’elle appelle la « prévention incitative ».
• Tarification incitative : « un mythe institutionnel en habitat urbain »
La métropole a testé sur certains secteurs la tarification incitative, via la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) — donc une TEOM-I. Tous les bacs de collecte de la métropole ont été équipés de puces et sur l’ensemble, sept secteurs ont été choisis pour tester la TEOM-I, avec une facturation à blanc.
Les secteurs choisis devaient être représentatifs de tous les types d’habitats : urbain dense, urbain, pavillonnaire, rural ou semi-rural. Ils devaient aussi correspondre à une tournée de collecte donnée, sans « mordre » sur d’autres secteurs, afin de pouvoir mesurer, en fin de tournée, les effets du test. Dans certains cas, les tournées ont dû être adaptées pour correspondre au(x) secteur(s) testé(s). […]
• Améliorer les lieux de collecte pour améliorer la collecte […]
• De l’information au refus de collecte, une réponse graduée […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 278.