La ministre de l’Ecologie Elisabeth Borne a semblé découvrir le 12 novembre l’ampleur des tensions et des désaccords sur le projet de consigne. Elle a demandé à ses services et à l’Ademe de rassembler les données sur l’état des lieux et les conséquences possibles du projet.
Le dossier de la consigne a-t-il commencé à changer de mains début novembre ? A la suite d’un courrier envoyé au Premier ministre par un collectif d’organisations opposées à la consigne pour recyclage (associations de collectivités, ONG , syndicats d’opérateurs…), la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne a en effet organisé mardi 12 novembre des discussions avec certaines parties prenantes de la gestion des déchets, en présence de sa secrétaire d’Etat à l’Ecologie Brune Poirson et du ministre chargé des Relations avec les collectivités territoriales Sébastien Lecornu (ex-secrétaire d’Etat à l’Ecologie). Deux réunions successives se sont tenues. La première avec des représentants des collectivités locales : Association des maires de France (AMF), Association des communautés de France (ADCF), France urbaine (FU), Association des maires des petites villes de France (APVF), Régions de France, Amorce et la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). Le Cercle national du recyclage (CNR) n’avait pas été invité. La deuxième réunion a eu lieu avec les mêmes, auxquels se sont joints Citeo, le Collectif Boissons, trois ONG environnementales (Tara, le WWF et Zero Waste France), la Fnade (Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement) et Federec (Fédération des entreprises du recyclage). Les ONG de consommateurs (UFC Que Choisir et CLCV), opposées à la consigne pour recyclage, n’avaient pas été conviées, de même que France Nature Environnement (FNE) et Robin des bois. Il semble donc qu’un tri avait été fait sur certains participants. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 172.