Les deux associations de collectivités se sont vues qualifiées de « lobbies » des professionnels par Elisabeth Borne et Brune Poirson à l’Assemblée. Au mépris des réalités de leur composition et de leur fonctionnement.
C’est une antienne répétée à l’envi par Brune Poirson depuis des mois et reprise courant décembre à l’Assemblée nationale, dans l’hémicycle, par Elisabeth Borne elle-même : le projet de consigne pour recyclage des plastiques ferait face à un « gros lobby opaque » qui défendrait les intérêts des industriels du recyclage qui « vivent du système actuel ». Au passage, Elisabeth Borne et Brune Poirson n’expliquent pas pourquoi des industriels du recyclage seraient opposés au développement du recyclage via la consigne, mais c’est un autre problème (lire notre résumé).
Dans ce lobby anti-consigne figureraient, selon Borne et Poirson, notamment Amorce et le Cercle national du recyclage (CNR), car ces associations comptent parmi leurs adhérents, en plus des collectivités locales, des professionnels. Elles ne pourraient donc pas revendiquer le titre d’associations de collectivités. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 175.