
Le référentiel donne des renseignements sur les coûts réels de précollecte, de collecte et de traitement des biodéchets. (photo : Olivier Guichardaz)
La dernière version du référentiel des coûts de l’Ademe porte sur 38 millions d’habitants. Au menu, une hausse des coûts qui s’accélère, un service légèrement surfinancé, l’incinération moins chère que le stockage, les points de regroupements coûteux et des données sur les biodéchets.
L’Ademe a publié la dernière version de son référentiel des coûts du service public de gestion des déchets (SPGD), portant sur l’année 2022 et pour la métropole (voir le document).
Les données ne sont pas de la première fraîcheur : 2 ans, si l’on tient compte du fait que les coûts de 2022 n’ont pu être totalement connus qu’à partir de début 2023. Mais « l’échantillon [de collectivités] utilisé […] n’a jamais été aussi important avec 648 matrices » de coûts, portant sur « 38 millions d’habitants », soit plus de la moitié de la population. Cela donne une certaine robustesse aux données présentées. Focus sur quelques points qui nous ont paru saillants. […]
• Des coûts en hausse, et de plus en plus
• Un service légèrement surfinancé
• La gestion via les points de regroupement plus chère
• Les collectivités avec incinération moins chères
• Biodéchets : des données contrastées
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 291.