Ecotextile-Framimex, deuxième plus gros opérateur de collecte et de tri en France, est en redressement judiciaire. Le confinement en France et en Afrique bloque les ventes des opérateurs, alors qu’une partie de leurs dépenses persistent. L’ensemble du secteur est menacé.
La filière de recyclage des textiles, linges et chaussures (TLC) survivra-t-elle à la crise économique induite par l’épidémie de Covid-19 et par les mesures de confinement qui en ont découlé ?
Depuis 2-3 ans déjà, les opérateurs de tri (les « classeurs », dans le langage du métier) connaissent d’importantes difficultés économiques dues notamment à la baisse des recettes de vente (moins de « crème » dans « l’original » collecté, c’est-à-dire moins de qualité « premium », baisse des prix de la fripe exportée…) et à l’augmentation insuffisante des soutiens pour compenser (voir Déchets Infos n° 172).
Plusieurs classeurs avaient déjà déposé le bilan dans le passé, dont Cobanor Tritex, basé dans le Calvados, placé en redressement judiciaire fin 2017 puis en liquidation judiciaire avec plan de cession début 2019.
Début mars, c’est un gros acteur du secteur, le groupe Ecotextile-Framimex, basé à Appilly, dans l’Oise, deuxième plus gros opérateur français de collecte et de tri après Le Relais, qui a été touché. Sa filiale Ecotextile Insertion, basée à Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, a été placée liquidation judiciaire le 4 mars. Ecotextile et Framimex ont été placées en redressement judiciaire le même jour. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 183.
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