La facturation incitative du service public des déchets fait toujours débat. Ses promoteurs mettent en avant les résultats qu’elle permet d’obtenir en matière de tri et de recyclage. Ses opposants insistent sur les risques d’effets pervers, parmi lesquels l’augmentation des dépôts et des brûlages sauvages, le « tourisme des déchets », l’augmentation des refus de tri…
Nous vous proposons ici un petit tour d’horizon des effets pervers recensés ces derniers mois par Déchets Infos et par nos confrères de la presse locale française, suisse ou belge. […]
• Dépôts sauvages
C’est l’effet pervers le plus facilement saisissable car le plus visible et le plus aisément quantifiable. C’est aussi le plus facilement réparable : il suffit, si l’on peut dire, de ramasser. […]
• Hausse des refus de tri
C’est un effet pervers qui revient cher car les déchets indûment mis avec ceux à trier coûtent deux fois : d’abord pour être triés, et ensuite pour être éliminés. […]
• Dépôts non payés
C’est un peu un mélange des dépôts sauvages et de l’augmentation des refus de tri.
• Tourisme des déchets
Le tourisme des déchets consiste à déposer ses déchets ailleurs que chez soi. […]
• Poubelles de rues
Moins coûteux en transport que le tourisme des déchets, le dépôt dans les poubelles de rues permet aussi de s’affranchir de ce qu’on a à payer. […]
• Déchets dans les égouts
C’est probablement la technique la plus discrète puisque qu’on peut la pratiquer chez soi, dans la cuisine, les toilettes ou la salle de bains. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 44.