Le taux de collecte séparée de 90 % imposé aux bouteilles pour boissons en plastique par la directive « SUP » a des justifications dont on peut douter. En revanche, il pourrait présenter un intérêt marketing important pour les metteurs en marché de boissons.
Tout le monde le dit : s’il faut mettre en place la consigne, c’est parce que la directive sur les plastiques à usage unique (encore appelée directive SUP, pour « single-use plastic »), promulguée le 12 juin dernier mais qui était en préparation depuis plusieurs mois, impose un taux élevé de collecte des bouteilles en plastique. Et la consigne serait le seul moyen d’y arriver. Nous n’aurions donc pas le choix.
Mais plusieurs éléments amènent à douter de la validité et de la sincérité de cette justification. Explications.
• Quel est précisément l’objectif de la directive SUP
• Consigne et directive SUP : des périmètres différents
• Un objectif de collecte peu adapté à son but environnemental ?
• Un objectif de collecte séparée déraisonnable ?
• Un traitement privilégié pour les bouteilles de boissons
• Un objectif apparemment bien accepté des metteurs en marché
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 164.