Les tensions persistantes entre collectivités et éco-organismes dans les filières « financières » amènent à imaginer des solutions. Parmi les hypothèses, la possibilité pour les collectivités de laisser les éco-organismes collecter et trier eux-mêmes papiers et emballages. Analyse.
Chacun peut le constater : dans les filières de REP dites « opérationnelles » (DEEE, mobilier…), les relations entre les éco-organismes et les collectivités locales sont plutôt correctes, même si tout n’est pas idyllique. Alors que dans les filières dites « financières » (emballages, papiers), les tensions sont permanentes ou presque, les collectivités ayant toujours, au bout du compte, le sentiment de se faire avoir, notamment parce qu’elles estiment souvent ne pas toucher pas ce qu’elles devraient. Les raisons de cette différence sont assez simples. […]
Face à une telle situation qui perdure depuis une vingtaine d’années, une solution pourrait consister à passer les filières « financières » en mode « opérationnel », au moins pour partie. Concrètement, on peut imaginer par exemple une sorte de « droit de retrait » pour les collectivités. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 46.