Des metteurs en marché estiment que les opérateurs français de tri sont trop chers et devraient pouvoir s’autofinancer. En fait, ils ont des coûts comparables à ceux de leurs homologues étrangers mais trient des TLC ayant une valeur moindre, selon l’observatoire des coûts.
C’est une question que l’on voit régulièrement surgir à propos de la filière française des textiles, linges et chaussures (TLC) : pourquoi les opérateurs français ont-ils besoin de soutiens pour survivre économiquement, alors qu’en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Flandre, par exemple, les opérateurs s’en sortent sans éco-organisme et sans soutiens, en s’autofinançant notamment grâce aux recettes de vente des textiles collectés et triés ? Le sous-entendu de cette interrogation est une mise en question du travail des opérateurs français : sont-ils suffisamment efficaces, suffisamment bien organisés ? Autrement dit, ne profitent-ils pas indûment d’un financement par les metteurs en marché dont ils n’auraient, en réalité, pas besoin s’ils travaillaient « mieux » ?
Les travaux du comité observatoire des coûts de la filière textiles donnent des éléments de réponse (voir la présentation de ces travaux faite en mai dernier à la CF-REP). Et ceux-ci ne vont pas vraiment dans le sens voulu par une partie des metteurs en marché. […]
Tout réside en fait dans la structure du coût net : […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 129.
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