Le nombre d’incendies est en hausse, souvent en raison de la saturation des plates-formes. Le coût des sinistres peut être élevé. La prévention passe en particulier par le respect strict des arrêtés préfectoraux et la maîtrise de la fermentation.
Les incendies sur les plates-formes de compostage sont en hausse importante ces dernières années. Jusqu’en 2005, on en comptait 0 à 3 par an, selon la base de données du BARPI, le Bureau d’analyse des risques et pollutions industriels, qui dépend du ministère de la Transition écologique. De 2006 à 2015, la fréquence a été de 4 à 11 par an. Il y a ensuite eu 14 incendies recensés en 2016 et 27 en 2017 (voir le graphique).
Selon les professionnels du secteurs et le BARPI, une des principales causes de cette hausse est l’augmentation importante de l’activité de compostage, parallèlement au renforcement de l’interdiction de brûlage des déchets verts. Le nombre de plates-formes augmente, ce qui augmente mathématiquement le risque. Mais le nombre de plates-formes augmente moins que l’activité. Résultat : certaines plates-formes sont saturées. Les quantités de compost y dépassent parfois les limites autorisées. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 136.