La FNCC et Méthéor souhaitent réhabiliter le tri mécano-biologique (TMB) aux yeux des parlementaires. Objectif : pouvoir continuer à exploiter leurs installations et valoriser leurs composts. Les obstacles actuels sont législatifs, réglementaires mais aussi en partie techniques.
Les collectivités et les professionnels qui pratiquent le tri mécano-biologique (TMB) des déchets ménagers résiduels, avec ou sans méthanisation, se sont lancés dans une tentative de réhabilitation de ce mode de traitement. Leur objectif est de pouvoir continuer à exploiter leurs installations et que le retour au sol de la matière organique qui en sort continue d’être possible, dès-lors que les critères de qualité requis seront respectés. Pour les tenants du TMB, cela doit passer par un débat objectif, technique et scientifique sur le TMB et sur ses avantages et inconvénients par rapport aux autres modes de traitement, en sortant de postures « idéologiques ».
Il faut dire que depuis plusieurs années, les installations de TMB et/ou les collectivités qui voudraient y recourir sont soumises à des contraintes législatives et réglementaires de plus en plus importantes. Ainsi, en 2015, la loi pour la transition écologique et pour la croissance verte (LTECV) a déclaré que la création de nouvelles unités de TMB était « non pertinente » en raison du développement du tri à la source des biodéchets (développement qui n’en était encore qu’à ses tout débuts…), et qu’elle devait donc « être évitée » (article 70 de la LTECV). En 2020 […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 252.
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