La société Prolifer Recycling, en faillite, laisse derrière elle 15 000 à 20 000 tonnes de déchets orphelins. Cette affaire met en évidence des failles dans le suivi des ICPE, avec en particulier un manque de dispositif d’alerte sur les difficultés économiques des entreprises.
Peut-on encore prendre en charge des milliers de tonnes de déchets, n’en rien faire et mettre la clé sous la porte en laissant les contribuables régler l’ardoise ? Apparemment oui, même si le contexte a un peu changé ces dernières années.
La dernière affaire de ce type concerne l’entreprise Prolifer Recycling, basée à Fontenay-le-Comte, en Vendée. Placée en liquidation judiciaire en mars 2016, elle a laissé sur son site 15 000 à 20 000 tonnes de déchets industriels banals, majoritairement des plastiques. Et évidemment, pas suffisamment d’actifs pour financer leur traitement.
En 2011, une affaire du même type avait fait grand bruit dans les médias. Un entrepreneur avait accumulé à Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, des tonnes de déchets pour lesquels il se faisait payer, en promettant de les traiter. Mais il n’en a rien fait, le tas a grossi jusqu’à atteindre environ 100 000 tonnes et l’entreprise a été placée en liquidation judiciaire. Résultat : l’Ademe a dû payer leur évacuation et leur traitement pour un coût total de 16,1 M€. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 118.
Sur le même thème (dans l’édition « abonnés ») :
• « Un retour d’expérience nécessaire »
Le dispositif des garanties financières instauré en 2012 souffrirait de plusieurs faiblesses. […]