5 000 à 6 000 tonnes/jour de déchets du Syctom ont dû être détournées sur d’autres installations, principalement des décharges. Des réquisitions préfectorales ont été signées pour permettre les transferts de déchets d’Ivry et de Saint-Ouen et le redémarrage d’Isséane.
Le conflit social sur le projet de réforme des retraites a commencé à faire sentir ses effets dans le monde des déchets avec plusieurs grèves constatées ces derniers jours. En Ile-de-France, en particulier, les trois incinérateurs du Syctom de la région parisienne, situés à Ivry, Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen, ont été mis à l’arrêt vendredi 24 janvier dans la soirée, à l’appel de la CGT Energie — compétente sur le secteur, car ces installations étaient initialement exploitées par Tiru (aujourd’hui Dalkia Wastenergy), filiale d’EDF. Seul un four sur trois a continué de fonctionner au ralenti à Saint-Ouen. Ivry et Issy ont été totalement arrêtés.
En temps normal, les trois incinérateurs du Syctom traitent 5 000 à 6 000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles (OMR) par jour. Et ils fournissent 47 % des besoins du réseau de chaleur de la CPCU (Compagnie parisienne de chauffage urbain), qui dessert 300 000 équivalents logements dont les hôpitaux de l’APHP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), des ministères… […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 177.