Un magazine grenoblois a demandé à quelques citoyens leur sentiment sur la redevance incitative en vigueur dans le Sictom du Sud Grésivaudan. Odeurs, injustice sociale, éloignement des conteneurs, problèmes techniques… : leur avis est assez différent de ce que l’on peut entendre dans les colloques…
Les enquêtes de terrain sur la façon dont marche — ou ne marche pas — la redevance incitative (RI) sont rares. Dans les colloques, ce sont généralement les responsables des collectivités (élus ou techniciens) que l’on entend, lesquels sont à la fois juges et parties de ce qu’ils ont eux-mêmes mis en place. Les habitants sont rarement — pour ne pas dire jamais — invités à donner leur point de vue.
Un magazine de la région de Grenoble, Le Postillon, s’y est collé en demandant à des personnes résidant sur le territoire du Sictom du Sud Grésivaudan leur sentiment sur la RI. On ne peut pas dire qu’elles aient fait dans la langue de bois.
Si l’on en croit l’auteur de l’enquête, « la totalité des avis » recueillis « ont été négatifs », hormis ceux de deux militants écologistes. Tout y passe. Le système est jugé socialement injuste, par exemple à l’égard des personnes incontinentes « car elles ont forcément plus de déchets ». Une locataire se plaint : « Avant, j’avais une taxe de 40 ou 50 €/an […]. Maintenant, je paye plus de 120 €/an, quel que soit le nombre de sacs que je dépose. » […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 11.