L’éco-organisme des TLC (textiles, linges, chaussures) devra constituer un fonds réemploi-réutilisation et un fonds réparation. La collecte va devoir progresser de 188 000 tonnes/an en 6 ans. Le recyclage devra être développé après surtri, notamment par procédé moléculaire. La valorisation sous forme de CSR sera moins soutenue.
L’arrêté fixant le cahier des charges de la filière des textiles, linges de maison et chaussures (TLC) pour la période démarrant en 2023 est paru au Journal officiel le 25 novembre dernier (voir l’arrêté).
Le cahier des charges publié diffère sur certains points du projet qui avait été mis en consultation publique le 28 septembre dernier. Mais il diffère aussi sensiblement du précédent cahier des charges, qui datait de 2014.
Parmi les nouveautés, la filière va devoir se doter — comme désormais l’ensemble des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) — d’un fonds pour le réemploi et la réutilisation et d’un fonds pour la réparation.
Le premier sera doté à terme de 22 M€ par an, mais avec une montée en charge progressive par paliers d’un sixième : 3,67 M€ en 2023, puis 7,33 M€ en 2024, etc.
On sait que la filière des TLC repose déjà, et depuis ses origines, sur la vente d’une partie des vêtements collectés sous forme de fripe (vêtements de seconde main), en France et en Europe pour la « crème » (c’est-à-dire la meilleure qualité) ainsi qu’hors d’Europe (notamment en Afrique) pour le reste. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 243.