Plusieurs grandes villes testent le tri à la source des biodéchets en apport volontaire. La qualité collectée est bonne mais les quantités par habitant sont modestes. Les données sur les coûts restent à consolider. L’apport volontaire pourrait être complémentaire d’autres solutions.
Plusieurs grandes villes ou métropoles se sont lancées récemment ou se lancent actuellement dans la collecte séparée des biodéchets des ménages en apport volontaire. L’objectif pour ces collectivités, comme pour les autres, est d’arriver à être prêtes pour l’échéance du 31 décembre 2023 — date à laquelle les collectivités locales seront tenues, « dans le cadre du service public des déchets », de « mettre en place un tri à la source [des] biodéchets » des ménages (article L541-21-1 du Code de l’environnement, issu de l’article 88 de la loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire, dite loi AGEC).
L’un des intérêts de l’apport volontaire est qu’il permet un accès à la collecte des biodéchets dans les centres urbains où très peu d’habitants disposent d’un jardin pour composter chez eux, tout en réduisant fortement les coûts de collecte par rapport au porte-à-porte, qui peut être très coûteux.
Mais l’apport volontaire peut présenter d’autres avantages.
Nous avons interrogé quelques grandes collectivités sur leur expérience ou leurs projets en la matière. Tour d’horizon. […]
• Une collecte toujours accessible […]
• Bio-seaux pour tous, mais des positions différentes sur les sacs […]
• Consignes de tri : déchets alimentaires presque exclusivement […]
• Une bonne qualité mais des quantités limitées […]
• Collecte et lavage […]
• Coûts : des données parcellaires à consolider […]
• Paris : expérimentation […]
• Grand Lyon : démarrage dans un arrondissement […]
• Strasbourg : plusieurs solutions de collecte […]
• Aix Marseille Provence : test en parallèle […]
• Nantes Métropole : démarche globale […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 216.