Plusieurs acteurs critiquent le fonctionnement et la relative opacité de cette instance de l’AMF, qui occupe actuellement une place clé dans la filière.
Depuis la mise en place de la filière emballages au début des années 1990, l’Association des maires de France (AMF) y occupe une place centrale. Par exemple, la présidence de la commission consultative d’agrément (CCA) de la filière, qui rassemble les parties prenantes (producteurs, collectivités locales, ONG, opérateurs…) et émet des avis sur son fonctionnement, a toujours été occupée par un représentant de l’AMF.
Autre exemple, lors du lancement de la filière, l’AMF avait participé à la désignation des « sites pilotes » : des collectivités choisies pour représenter l’ensemble de l’éventail politique, censées s’impliquer de façon active dans la mise en place de la collecte sélective, moyennant des aides supplémentaires à celles des autres collectivités, avec comme objectif de « montrer la voie » et de démontrer aux élus réticents ou dubitatifs que la collecte sélective marchait et que les collectivités pouvaient y avoir un intérêt. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 85.