L’industrie pharmaceutique ergote sur des sommes représentant moins de 1 % de ses bénéfices nets. Le tout au détriment d’un bon maillage du territoire, et donc d’une collecte efficace.
De combien de points de collecte les patients en autotraitement disposeront-ils pour déposer leurs DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) perforants (seringues et stylos à insuline, en particulier) ? « 5 000 au minimum », selon Bernard Marie, président de DASTRI, l’association candidate pour être l’éco-organisme de la filière. « Mais pas 20 000, la filière ne pourrait pas le supporter », a-t-il tout de suite précisé. Ce qui a de quoi faire sourire — au minimum — quand on connaît un peu les données du problème. Explications.
L’enjeu du dossier, c’est en particulier la collecte en pharmacies d’officine. Elles sont environ 25 000 en France. Et la hantise de DASTRI et de ses financeurs (l’industrie pharmaceutique) est que toutes les officines deviennent des points de collecte, ce que « la filière ne pourrait pas supporter », paraît-il, parce que cela coûterait trop cher.
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Article paru dans Déchets Infos n° 10.
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