Au sommaire du numéro 247 de Déchets Infos ( 15 février 2023)
Dans l’actualité
• Quand la « prévention » cache un trafic de déchets
Des baisses brutales et importantes de tonnages reçus en UIOM et ISDND ont mis des exploitants sur la piste d’un trafic de déchets vers l’Espagne, depuis les régions PACA et Occitanie. Pour une partie des faits, les pouvoirs publics ont mis du temps à réagir.
• Emballages : avis favorable de la CIFREP pour Léko
La majorité des membres de la CIFREP a émis un avis favorable au réagrément de Léko. L’éco-organisme s’est engagé à disposer de ressources humaines qui lui soient propres et à faire le nécessaire pour conclure des contrats avec des collectivités.
Dossier Consigne
• Les grandes manœuvres battent leur plein
Le gouvernement doit décider cette année de la mise en place, ou non, d’une consigne sur les bouteilles en plastique à usage unique pour boissons, et éventuellement sur d’autres emballages. En apparence, les discussions paraissent plus sereines qu’il y a quatre ans. Les données du problème, elles, ne semblent pas très différentes.
• Des rapports et une décision cette année
Plusieurs scénarios sont étudiés, dont un sans consigne. Les impacts environnementaux et économiques de la consigne sont aussi examinés.
• Consigne dématérialisée : smartphone obligatoire
• Des objectifs de collecte difficiles à atteindre
Avec ou sans consigne, les objectifs de collecte pour recyclage fixés par la directive européenne sur les plastiques à usage unique (directive SUP) seront difficiles à atteindre. Ce qui pose la question de la pertinence des objectifs.
• Une directive pour raconter « de jolies histoires » avant les élections
• Des coûts globaux plus élevés
D’une manière ou d’une autre, les citoyens payeront au moins une partie des surcoûts dus à l’éventuelle mise en place de la consigne.
• 90 % de collecte, pour quels impacts ?
La directive SUP, à l’origine des discussions sur la consigne, a fait l’objet d’une étude d’impact surprenante, privilégiant la mesure de l’émotion ou de l’impression des citoyens sur celle des impacts environnementaux réels, objectifs.
• 50 % de bouteilles en moins : l’objectif oublié de la loi AGEC
Les metteurs en marché et les pouvoirs publics sont très discrets sur l’objectif de réduction de 50 % des mises en marché de bouteilles en plastique pour boisson à usage unique, fixé lui aussi par la loi AGEC. Les rares mesures prévues pour l’atteindre, toutes déjà en œuvre, sont manifestement insuffisantes.