Lorsque les cours étaient hauts, les critères de qualité sur les huiles collectées, fixés par l’arrêté de 1999, passaient parfois au second plan. Avec des cours bas, les ramasseurs et les régénérateurs redeviennent plus exigeants.
C’est un grand classique de toutes les filières de recyclage. Lorsque la demande est forte, les prix sont élevés et les récupérateurs sont assez peu regardants sur la qualité. Ce qu’ils veulent, c’est la matière, quitte à ce qu’elle ne réponde pas exactement aux standards, ou à se déplacer pour de faibles volumes. A l’inverse, lorsque la demande est faible, les prix baissent et les récupérateurs deviennent soudainement plus regardants sur la qualité et sur les volumes.
La filière des huiles minérales usagées n’y échappe pas. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 90.