Environ 90 % des plastiques marins sont d’origine asiatique et africaine. La consigne sur les seules bouteilles pour boissons françaises ou européennes ne résoudrait donc pas grand-chose dans ce domaine.
Les représentants de tous les groupes parlementaires à l’Assemblée l’ont évoqué, aussi bien en commission du développement durable que dans l’hémicycle : il faudrait lutter chez nous contre la pollution par les plastiques pour éviter les « continents de plastiques » qui sont formés dans les mers et les océans.
De son côté, la Commission européenne a justifié une bonne partie de son argumentaire en faveur de la directive SUP par les déchets de plastiques retrouvés sur les plages européennes. L’étude d’impact de la directive, réalisée par le cabinet Eunomia, se base aussi en très grande partie sur le problème des plastiques marins, ainsi que sur le « consentement à payer » qui serait celui des Européens pour résoudre le problème. Et les plastiques marins sont cités dans un très grand nombre de considérants de la directive (voir la directive).
En fait de « continents de plastiques » […].
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 175.