Une organisation milite pour le développement des litières pour chat végétales, qui ont, selon elle, des impacts environnementaux meilleurs que les litières minérales. Elle demande notamment qu’une fois utilisées, les litières végétales soient considérées comme des biodéchets.
Alors que la France s’apprête à lancer une filière pour les textiles sanitaires (voir notre article), d’autres produits « d’hygiène » font l’objet d’un intense lobbying : les litières pour chats, destinées à recueillir leurs excréments lorsqu’ils ne font pas leurs besoins dehors. Selon l’organisation Cats For Future, qui milite pour le développement des litières végétales, la France compte plus de 15 millions de chats domestiques qui génèrent annuellement 612 000 tonnes de déchets (litière + excréments).
Dans 90 % des cas, les litières achetées par les propriétaires de chats sont minérales, et donc non renouvelables. Une fois souillées, elles sont généralement disposées dans les ordures ménagères résiduelles (OMR). Si celles-ci sont incinérées, cela génère des mâchefers ; si elles sont enfouies, cela contribue à combler le vide de fouille. Toujours selon Cats For Future, les produits résultant de l’incinération des litières représenteraient 8 % des tonnages de mâchefers d’incinération des ordures ménagères (MIOM). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 282.