Il y a peu de risque de manquer globalement de broyat, mais il y a des difficultés localisées et/ou temporaires à en obtenir. La demande augmentant, le broyat est parfois payant. La réglementation qui lui est applicable est obsolète et inapplicable en pratique. Les sanctions encourues sont faibles.
• Un gisement abondant mais…
Le développement du tri à la source des biodéchets, qui doit théoriquement être possible pour tous les particuliers depuis le début de cette année (voir nos précédentes éditions sur le sujet), va augmenter mécaniquement les besoins en broyat, indispensable à la valorisation des biodéchets (voir l’encadré ci-dessous). Le gisement de « putrescibles » dans les ordures ménagères (triées et non triées) était estimé en 2007 à 6,5 Mtonnes (26 % des OM totales), soit environ 100 kg/habitant/an (source : Ademe, Modecom 2007). En 2017, il avait baissé à 80 kg/habitant/an, soit environ 5,4 Mtonnes (source : Ademe, Modecom 2017).
Pour composter des biodéchets, il faut un mélange biodéchets/broyat dans une proportion d’environ 50/50 (+/– 15 %, notamment selon l’humidité des biodéchets, et donc pouvant aller de 35/65 à 65/35). Ainsi, pour composter 5,4 Mtonnes de biodéchets, il faudrait environ 2,7 Mtonnes de broyat. […]
• Un gisement inégalement réparti […]
• Un gisement de plus en plus convoité […]
• Une réglementation stricte via les RSD […]
• Des règles inapplicables pour le compostage de proximité […]
• Des sanctions encourues assez faibles […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 268.