La précollecte des biodéchets ménagers — entre le plan de travail ou l’assiette d’une part, et le composteur, le point d’apport volontaire ou le bac de collecte d’autre part — est un élément crucial si on veut faciliter le tri et donc inciter les habitants à le pratiquer. Eléments de réflexion.
Comment développer le tri des biodéchets des particuliers pour que les quantités collectées soient satisfaisantes ? L’enjeu est important si on veut limiter autant que possible les coûts associés. En effet, plus de biodéchets triés (par compostage domestique ou de proximité, par collecte séparée…), c’est moins de biodéchets dans les déchets résiduels, donc moins de coûts pour leur traitement et, s’il y a lieu, davantage de recettes de valorisation pour le compostage centralisé et/ou la méthanisation. Un bon tri à la source des biodéchets peut aussi, sous certaines conditions, permettre de limiter les coûts globaux de collecte, si on arrive à réduire la fréquence de collecte des résiduels.
La question se pose dans tous les types d’habitats (urbain, rural, urbain dense…) mais elle est peut-être plus aigüe en milieu urbain dense, où l’incitation des habitants par l’intérêt qu’ils ont à produire leur propre compost est fatalement moindre, et où les contraintes pour trier (manque de place dans les logements ou en bas des immeubles) sont souvent plus importantes.
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Le dossier complet dans Déchets Infos n° 264.
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