Les pratiques de la plupart des opérateurs funéraires et des récupérateurs des métaux extraits des cendres sont contestables, aussi bien en matière de transparence que d’éthique. L’ex-projet de décret du gouvernement n’y apportait guère de solution.
A en croire certains partisans du projet du gouvernement, il n’y aurait pas le choix : il faudrait impérativement autoriser les exploitants des crématoriums à valoriser les métaux et à en percevoir le produit, qui viendrait en réduction des coûts de la crémation. La réduction des coûts se ferait de manière mutualisée : sur un crématorium donné, le produit des métaux issus de toutes les crémations allègerait le coût de toutes les crémations, de manière uniforme.
Selon ces mêmes partisans du projet, il ne serait en effet pas possible de restituer les métaux aux familles, au risque sinon de compliquer leur travail de deuil et de les mettre dans des situations inconfortables (que faire des dents en or ou de la prothèse de hanche du défunt ?). […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 204.
Dans le même dossier :
• Crématoriums : les métaux appartiennent aux défunts, selon le Conseil d’Etat