Eco-mobilier assure qu’il n’a trouvé aucun retardateur de flamme bromé (RFB) dans les déchets de mobilier ménagers, ce qui contredirait plusieurs études internationales. L’éco-organisme dit poursuivre ses recherches. Valdelia va quant à lui intégrer la question à ses appels d’offres.
Les retardateurs de flamme bromés (RFB) utilisés dans le mobilier ménager s’arrêteraient-ils aux frontières françaises, comme naguère le nuage radioactif de Tchernobyl ?
Eco-mobilier, l’éco-organisme du secteur, indique avoir fait réaliser par un « laboratoire indépendant » relevant de l’Institut français du textile et de l’ameublement (IFTH) des analyses sur « une centaine d’échantillons de fractions issues de DEA, de diverses provenances ». Selon l’éco-organisme, « aucun RFB n’a été détecté ». Ce qui est surprenant compte tenu des nombreuses publications internationales sur la présence de déca-BDE dans le mobilier, en Europe ou ailleurs.
Eco-mobilier ajoute qu’il va « poursuivre en 2017 [ses] travaux sur un échantillon plus large » et qu’il « ne manquer[a] pas d’avertir les opérateurs concernés en cas de détection ». Nous avons demandé à avoir communication du ou des rapports résultant de ces analyses. Les rapports sont, selon l’éco-organisme, « évidemment (sic) confidentiels », sans que la cause de cette supposée « évidence » nous ait été expliquée. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 116.