Ce seuil pourrait être abaissé à 500 ppm dans 2 ans, ce qui impliquera un tri plus pointu.
L’Union européenne a fixé en avril dernier à 1 000 ppm (parties pour millon) le seuil à partir duquel un déchet contenant du déca-BDE (décabromodiphényléther) doit être considéré comme un « déchet POP » (polluant organique persistant). Ce seuil oblige à ce que les déchets concernés soient éliminés de telle sorte que les molécules POP qu’ils contiennent soient détruites.
En l’occurrence, le seuil est fixé pour la somme de tous les PBDE (polybromodiphényléthers : tétra-, penta-, hexa-, hepta- et déca-BDE). Il est fixé pour une durée de 2 ans et pourrait ensuite être abaissé à 500 ppm. La Commission européenne y est favorable mais rien n’est encore fixé sur ce point.
Pour mémoire, le déca-BDE est le retardateur de flamme bromé (RFB) qui a été le plus utilisé au monde. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 161.