Un rapport de l’INERIS confirme la présence de retardateurs de flamme bromés dans les véhicules hors d’usage (VHU) et la nécessité de les extraire pour être en règle. La question de savoir qui fera le tri n’est pas tranchée. Les constructeurs ne semblent pas pressés de payer.
Une étude bibliographique de l’INERIS rendue publique la semaine dernière a confirmé la présence de retardateurs de flamme bromés (RFB) dans les plastiques des véhicules hors d’usage (VHU). Certains de ces RFB figurent sur la liste des polluants organiques persistants (POP) dressée par la Convention de Stockholm — liste sur laquelle se trouvent aussi les dioxines, les PCB, etc.
Le rapport (téléchargeable ici) en conclut que « le tri [des plastiques bromés, ndlr] est essentiel pour éviter la dispersion incontrôlée des substances réglementées dans les matières premières recyclées » et qu’« il peut être efficace » puisque après le tri, les concentrations en RFB POP sont très fortement abaissées.
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Les RFB POP sont préoccupants en raison de leurs effets potentiels sur la santé et l’environnement (neurotoxiques, reprotoxiques, toxiques pour le développement, perturbateurs endocriniens…) et de leur grande stabilité chimique qui conduit à une accumulation dans les chaînes alimentaires (voir notamment Déchets Infos n° 144). […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 158.
Dans le même dossier :
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• Les meubles et le textile aussi concernés par les bromés
• La méthode d’analyse, élément crucial pour ne pas fausser les résultats