
La présence de joints potentiellement amiantés complique le démantèlement des fenêtres. (photo : Olivier Guichardaz)
Les éco-organismes demandent aux collectivités, par précaution, de refuser les fenêtres datant d’avant 1997 à cause d’un risque de présence d’amiante dans les joints. Un groupe de travail est en cours de constitution pour affiner la consigne.
Un nouvel os vient compliquer la collecte et le recyclage des déchets dans le cadre de la filière des produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) : les fenêtres dont les joints contiennent de l’amiante.
En effet, jusqu’en 1997, année d’interdiction généralisée de l’utilisation de l’amiante en France, on pouvait trouver de l’amiante dans une grande variété de produits :
— des matériaux d’isolation (amiante floqué),
— des matériaux de construction (amiante lié dans du « fibrociment », sous forme de plaques ondulées pour des toits ou de plaques plates pour des murs…),
— des colles (pour des dalles de sol, par exemple),
— des revêtements routiers,
— des plaquettes de freins…
— et des joints, notamment de fenêtres (l’amiante servait de charge minérale dans le mastic).
Or qui dit amiante dit circuits de collecte et de traitement particuliers pour les déchets qui en contiennent. La filière PMCB n’y échappe pas.
Ce qui est étonnant, c’est que les éco-organismes des PMCB et certains opérateurs qui traitent des fenêtres semblent avoir découvert le problème tout récemment. […]
Le dossier complet dans Déchets Infos n° 292.