Le tribunal administratif de Bastia a autorisé l’exploitation du projet d’ISDND de Giuncaggio, que Ségolène Royal avait refusé en 2016 sur la base d’expertises menées par son frère. La situation de la Corse en capacités de traitement reste tendue.
La Corse sera-t-elle bientôt dotée d’une nouvelle installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) lui permettant d’alléger un peu les tensions existant sur l’île en matière de capacités de traitement de ses déchets non dangereux résiduels ? Ce n’est pas gagné mais la décision rendue le 3 octobre dernier par le tribunal administratif de Bastia pourrait y contribuer.
On se souvient qu’en novembre 2016, le préfet de Corse avait refusé de délivrer à la société Oriente Environnement, détenue par deux entrepreneurs locaux, une autorisation d’exploiter pour son projet d’ISDND de Giuncaggio, d’une capacité de 70 000 t/an de déchets non dangereux pendant 30 ans, et de 102 000 t/an de terres amiantifères pendant 12 ans. Le préfet avait ainsi traduit juridiquement l’avis donné par Ségolène Royal le 13 juin 2016 à Bastia, devant les médias, à la sortie d’une réunion, selon laquelle le projet « ne se fera[it] pas » (voir Déchets Infos n° 110) — avis donné avant même que le CODERST se réunisse et donne son propre avis, dans les règles…
Ségolène Royal s’appuyait notamment sur les dires d’un expert missionné par une association d’opposants au projet, Tavignanu Vivu, expert qui n’était autre que… son frère Paul Royal. […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 171.