Le coût supplémentaire pour les collectivités pourrait être de 15 à 30 €/habitant/an, partiellement compensé par des économies réalisées notamment sur les OMR. Certaines hypothèses de l’étude paraissent discutables.
Le congrès de la Fnade qui s’est tenu le 21 juin dernier à Paris a été l’occasion de prendre connaissance des premiers éléments d’une étude réalisée par le cabinet Sage Industry pour le Comité stratégique de filière (CSF) « transformation et valorisation des déchets » et financée par la CME avec le soutien de l’Ademe, portant sur « le modèle économique de la filière biodéchets ». Plus précisément, l’étude (qui est encore à un stade non définitif) tente notamment de chiffrer le coût que représenterait la généralisation du tri à la source des biodéchets des ménages, prescrite pour le 31 décembre 2023 par l’article 88, I, 4° de la loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire (AGEC ; voir l’article 88). Elle vise aussi à identifier les « leviers » permettant la généralisation.
L’étude se base sur huit scénarios « théoriques » de collecte et trois scénarios de traitement. Les scénarios de collecte portent « majoritairement » sur des collectes séparées pour 100 % de la population des territoires considérés. Quand ce n’est pas 100 % de la population qui est desservie par une collecte séparée, l’hypothèse est que le reste fait l’objet d’une « gestion de proximité » (compostage individuel ou de proximité, notamment). […]
L’article complet dans Déchets Infos n° 233.